Il me traquait depuis plusieurs mois. Pour me trouver, il a parcouru des milliers de kilomètres. Sur son chemin, il a tapé à des milliers et des milliers de portes — d’ailleurs, vous l’avez peut-être vu passer…

De mon côté, je savais qu’il se rapprochait, mais faisais tout mon possible pour l’éviter.

La traque a durée plus de deux ans, et c’est sournoisement qu’il a fini par m’atteindre. Il est passé par une école. Une maternelle. Une classe de première année — celle de ma fille, Alix, qui n’a que trois ans.

C’était en fin de semaine dernière.

Le Covid a fini par m’atteindre.

J’étais préparé au combat, mais l’adversaire était coriace. La liste des symptômes possibles s’est transformée en une sorte de check-list, dont chaque ligne devait être cochée avant de pouvoir s’en sortir :

• céphalées : check

• douleurs lors des mouvements des yeux : check

• parfois des vertiges : check

• sensation de brûlures de la peau : check

• douleurs musculaires ou articulaires : check

• mal au dos : check

• sensation de faiblesse motrice : check

• engourdissement désagréable au niveau des membres : check

• douleurs le long des vaisseaux et acrosyndrome : check aussi

• une fatigue oculaire : check

• une mauvaise qualité du sommeil : check

• des sueurs froides ou chaudes : check

• de la fièvre avec éventuellement des frissons : check aussi

• …

Bien que désagréable, il n’était pas réellement violent, et aujourd’hui je retrouve assez de force pour recommencer à écrire après une petite semaine de pause.

Si je vous envoie cet email, c’est simplement pour vous dire que l’exercice du mois de février de l’Université de la Photo aurait un peu de retard.

J’essaye de le publier avant le week-end, pour que vous puissiez vous y mettre rapidement.

Ça laisse un peu de temps à ceux qui ne l’avaient pas encore fait pour s’inscrire à l’Université de la Photo et y participer.

On vous attend :)